Congo. STOP. Poto-Poto nord, grosso-modo. Tôt. STOP.

 

 

Bon gros wolof, dos rond, tronc hors sol mol, long short,

pompon rococo, sort « Ostrogoth ! » STOP.

 

Lord Orson von Strohm dort : boots croco, polo confort snob, corps bobo cow-pox, côlon coton, topo d’hosto. STOP.

 

Wolof confond Orson : « Ton boston ? OK ! » STOP.

 

« Orson mon coco, sors donc ton scotch blond, mon porto d’Oporto, ton bon corton ! Ton borchtch d’Oslo, mon rognon Choron, ton hot-dog sorgho, ton cochon Orlof, mon bondon soft, ton choco bloc, nos bonbons d’Oxford ! » STOP.

 

Hors chromo, mormon Don Bosco rompt trop fort son jonc contr’oblong front groom poltron. STOP.

 

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Cow-pox (variole), boston (jeu de cartes), Oporto (orthographe anglo-saxonne de Porto), corton (vin), bondon (fromage).

 

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Contrainte d’écriture

Univocalisme en o (cette voyelle est la seule présente). Un texte de Jacques Jouet (Oh ! l’Ostrogoth !) répond au même défi : il est la « traduction » du célèbre « What a man ! » de Perec, lequel n’utilisait que la voyelle a. Il commence ainsi :

 

« Long short snob, snow-boots, poncho oblong, pompon confort Pontormo, front chromo Pollock, col blond, long cordon d’or toc, froc d’Oxford, Doc’ Job mord son hot-dog. Trot prompt, grosso modo John Ford (...) »

 

On trouvera le texte complet dans « PEREC G. What a man ! » — introduction, appareil critique et commentaire de M. Bénabou. Au Castor Astral, collection L’iutile, 1996, in-12, 59 pages.

 

Autre univocalisme célèbre en o, le « dactylogramme inédit » de Georges Perec que Bernard Magné relève p. 703 du livre de David Bellos « Georges Perec, une vie dans les mots » paru au Seuil en 1994 :

 

MORTON’S OB

Poor Morton Longford Thornton (so good sport, DSO, honor, shortstop of Boston’s Kobold)...

 

To hopscotch from Oxford to Toronto, door-to-door, took two months, non-stop ! So cold, downtown ! Took two hot bowls of grog, ‘cos O’Connor’s scotch’s too strong (no Gordon’s, nor Old Crow, nor Rosso d’Orgosolo).

 

(...)

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Nous recevons aujourd’hui, 28 janvier 2010, ce courrier de Daniel L. :

 

Bonjour Éric,

J’ignore si tu connais Metin Arditi. Si mes souvenirs sont exacts, il s’occupe de physique nucléaire. Il est aussi écrivain. Dans La Pension Marguerite, je découvre cet extrait :

 

M. Zoltan, pensionnaire violoniste. Il lui avait appris à réciter une comptine hongroise bourrée de Ö :

 

Öt Török öt Görögöt

dögönyöz örökös

örömök között*

 

 

* Cinq Turcs se battent contre cinq Grecs dans une joie éternelle.

 

 

Bonne journée,

 

Merci Daniel !

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