Le clavier et ses signes typographiques

 

 

    « Bonsoir à tous et toutes et bienvenue sur le plateau de « Souriez, vous êtes filmés ! » J’ai reçu du courrier me demandant de raccourcir mes interventions afin que vous puissiez vous plonger plus vite dans le cœur du sujet, c’est-à-dire les films. Sympa, merci !

    J’irai donc à l’essentiel : c’est Mr Gérard D... d’Épinois, qui gagne notre coffret de films comiques du mois, plus un film surprise, eh eh ! Nous découvrirons plus tard dans le programme sa séquence « ping-pong » drôle et bien tournée.

    Un mot encore de notre émission précédente, consacrée aux tableaux monochromes, souvenez-vous, ces tableaux constitués d’un unique rectangle de couleur. Pol Bury, célèbre sculpteur belge a dit : « Veillez, lors d’une exposition de monochromes, à ne pas accrocher les tableaux à l’envers ». Il faisait remarquer aussi qu’un détail d’une telle œuvre ressemblait furieusement à l’œuvre entière. De la peinture fractale en quelque sorte...

    Allez, première séquence filmée : neige, glace et bosses en tous genres...

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    « A propos de courrier reçu, connaissez-vous le nom de ce sigle barbare qu’on voit partout [@] ? On l’appelle parfois « a commercial », parfois « arobase » ou « arrobe », « a rond », « arabesque » et même « at », prononcé à l’anglaise. Certains emploient le mot « escargot », qui n’est pas mal ou l’expression « a crolle ». Il semblerait d’ailleurs que cette « crolle » vienne d’une déformation de la ligature latine « ad » avec le haut du « d » qui entoure complètement le « a ». La faute aux moines qui avaient trouvé ce raccourci pour copier plus vite leurs manuscrits.

    Deux appellations semblent l’emporter aujourd’hui : arrobe - avec 2 « r » - qui est recommandé par l'Organisation internationale de normalisation , et arobase à l’orthographe floue. Quoi qu’il en soit, ces deux mots viennent d’une mesure de poids espagnole, l’« arroba », je vous expliquerai plus tard comment. L’« arroba » valait 25 livres, et ce mot venait lui-même de l’arabe « ar-roub » qui signifie « le quart ». Le quart de quoi ? Mais d’un quintal, pardi ! mot qui vient encore de l’arabe : « qintâr » veut dire « poids de 100 »...

    Ouf, place aux enfants, à peine moins étonnants que toutes ces étymologies tordues !

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    « Ah, ils sont toujours étonnants ces enfants !

    Regardez le poème extraordinaire qu’a écrit le fils de Fred, notre réalisateur chéri. C’était il y a quelques jours :

                       G O M M E

                       G O M M

                       G O M

                       G O

                       G

    Alors, c’est-y pas merveilleux d’intelligence , ça ?! Une gomme qui se gomme elle-même ! - Son fils a 32 ans, mais chut ! il ne faut pas le dire !

    Et ce signe-ci [&], vous savez comment on l’appelle ? En appuyant sur la touche « 2 » du clavier, diront les dactylos. C’est très drôle... On l’appelle « esperluette » ou « et commercial » , mais « esperluette » c’est mieux... Là aussi l’orthographe varie. Il semble que ce mot vienne du latin et que son étymologie remonte à l’expression « E pour l’et », le « et » latin qui veut dire « et ». Encore un raccourci de moine copiste probablement. C’est un bien joli symbole en tout cas... D’ailleurs un de mes amis typographe s’est autoproclamé « experluette » - pas mal, non ?

- Perluète ? Quel drôle de nom ... Pourquoi pas libellule ou papillon ? 

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    « Ah, les guillemets ! Rien de plus simple en apparence ! Mais vous aurez noté que là aussi le monde anglo-saxon tend à nous imposer sa loi ! Car les guillemets français habituels sont ceux-ci : [«  »] et pas ceux-ci, qu’on pourrait appeler petit 66 et petit 99 [“ ”] ! Ces derniers ne sont employés chez nous que comme guillemets de second rang, pour mettre en évidence une citation dans une citation. Or il arrive de plus en plus qu’on guillemette uniquement à l’anglo-saxonne ! Ah, non ! No pasaran !

    Vous me direz qu’il y a pire et que certains emploient les « chiures de mouche » - soit ce symbole-ci [   ], composé de deux petits traits verticaux, quelle horreur ! D’autres guillemettent avec l’apostrophe simple, ou avec le chevron unique ouvrant et fermant... Aaaaahrrgggh !

    D’où vient le mot « guillemet » ? Mais de l’imprimeur Guillaume, bien sûr, qui inventa ce signe en 1677 pour, dit le Robert, « isoler un mot ou un groupe de mots ».

    Pour ce qui nous concerne, nous vous avons isolé quelques... [GESTE GUILLEMET] ... « fantaisies aquatiques » ... Voici !

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    « Après l’eau, le feu. Le feu est d’une manipulation délicate et je pense qu’il vaut mieux avoir un extincteur à la main plutôt qu’une caméra quand Tonton prépare le barbecue au jardin.

    Moi-même j’ai mis le feu à la cheminée de mes parents, à Noël, en voulant me débarrasser des tonnes de papier d’emballages de mes petits neveux. Vous avez déjà assisté à un feu de cheminée ? Ça vrombit comme un C-130 en bout de piste, je vous dis pas ! J’ai dû appeler les pompiers qui ont fait plus de dégâts avec leur matériel que l’autodafé sur le toit.... Bref... Regardez ce que j’ai sauvé des flammes, in extremis : « Fahrenheit 451 », c’est le comble non ? C’est l’histoire...

[OFF] : - NoooooON !

    Bon, le feu, en typographie, c’est aussi le nom poétique donné à l’encre qui marquerait la page comme une brûlure au fer rouge : du « feu noir sur du feu blanc » ! On dit aussi d’un beau livre qu’il « a du feu » quand sa tranche, dorée à l’or fin, brille comme les yeux de mon public chéri !

- « Laissez passer, chaud devant, chaud ! »

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    « Faut-il mettre un accent sur les majuscules ? Oui, bien sûr ! L’opinion contraire est une de ces idées reçues qui ont la vie dure. En typographie française on accentue majuscules et minuscules depuis le 16e siècle, et ce pour éviter les contresens. Que veut dire par exemple le titre suivant : [LE POIDS DES RETRAITES]

    S’agit-il d’un article sur l’argent des retraites ? Ou sur l’obésité des retraités? Ah ! Vous voyez que c’est important les accents !

    En fait la question des accents a surgi il y a un siècle environ. De nouvelles machines à imprimer, les composeuses au plomb, sont arrivées en Europe en provenance des États-Unis. Elles ne comportaient pas de majuscules accentuées car la langue anglaise n’en a pas.

    Mais aujourd’hui grâce à l’ordinateur cette vieille contrainte technique tombe, et l’on peut, et doit, accentuer à nouveau les capitales, comme on dit en typographie.

    Et c’est valable pour le « A » majuscule en début de phrase, comme dans : « À la fin, cet animateur commence à nous les gonfler ! » Le « A » de « à la fin » prend un accent !

    Ok, place à la vraie télévision !

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    « ... Pas de problème, oui... j’ai compris ... Ah, vous êtes là ! On m’a signalé, pendant la séquence précédente, que trouver le « a » majuscule avec accent n’était pas facile sur certains claviers. Pareil pour le « c » majuscule avec cédille quand on doit écrire quelque chose comme : « Ça y est, il recommence son cours pour dactylos ! »... Eh bien vous avez de la chance, je suis dans un bon jour... Vous êtes sur PC ? Essayez Alt 0192 pour le « À » et ALT 0199 pour le « Ç ».

    Avec un Mac faites « Caps lock » puis « à » pour le « À », et ALT « c cédille » pour le « Ç »...

    Quoi d’autre... oui, ce symbole-ci [/], qu’on trouve dans toutes les adresses de sites Internet, vous en connaissez le nom ? Non ? Allez, c’est facile pour une fois : c’est la « barre oblique », tout simplement, ou le « slash » anglo-saxon, ou même pour certains la « cotice ». Ce mot, « cotice », vient du nom que porte la diagonale qui barre certains écus en héraldique - ou certains maillots de joueurs de foot. La barre inclinée dans l’autre sens c’est la barre oblique inversée, l’anti-slash ou la contre-cotice. Logique tout ça !

    Allez, on va s’aérer un peu le cerveau : rubrique sport ! »

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    « Re-bonsoir à tous et toutes. Et merci encore à ceux et celles qui nous ont envoyé des légendes de tableaux monochromes originales, comme monsieur T..., de Bruxelles, qui nous pardonnera de ne pas lire ses textes à l’antenne, car nous ne les avons pas encore tous déchiffrés... M. T... doit être médecin à mon avis, il écrit... heu...Enfin, peut-être avant la fin de l’émission, hein Fred ?!

    Vous vous inquiétez pour le symbole numéro ? Vous avez raison. Personne n’est d’accord. Certain l’appellent « carré », d’autres « dièse » - mais il semblerait que « dièse » doive être réservé à la notation de la musique - d’autre encore utilisent « croisillon », qui est joli, comme « oxo » et « tic tac toe », mais il n’y a pas d’unanimité.

    À quoi ça sert ? À passer une communication téléphonique au bureau voisin, comme ça le problème est réglé :

    - « Oui, je vous commute sur le service du contentieux, Madame, ne bougez pas... oui, je commute ! » - et hop ! « oxo » tic-tac-toe ... Voilà :

    - « C’est pour toi, Roger ! »

... et clac ! Bon débarras, il est 3 heures 1/2, je rentre à la maison ! »

    Moteur !

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    Ce symbole porte le nom d’« octothorpe » dans les pays anglo-saxons. En voici l’histoire incroyable.

    « Ça se passe au milieu des années ’60, les laboratoires Bell viennent de mettre au point le premier central téléphonique à touches programmable. La clinique Mayo, à Rochester près de Chicago, achète ce système. Mais il faut former le personnel. Un ingénieur des laboratoires Bell, M. MacPherson, s’en charge. Sur ce clavier, en plus des chiffres 0 à 9, figurent 2 touches : la première porte une étoile et la seconde le fameux symbole qui n’a pas encore de nom. L’ingénieur bricole alors le mot « octothorpe ». « Octo » car il y a 8 carrés autour du centre et « thorpe » parce que notre technicien fait partie d’un groupe d’amis qui essayent de faire revenir aux Etats-Unis la médaille d’or gagnée en 1912 aux Jeux Olympiques de Stockholm par le décathlonien Jim Thorpe !

    Ne me demandez pas pourquoi cette médaille était restée en Suède, ni où elle est aujourd’hui, je n’en sais rien ! Le mot « octothorpe », en tout cas, est entré depuis dans les dictionnaires... je ne sais pas s’il faut vraiment s’en féliciter !

    Eh ben... Ça mène à tout la typo, même aux animaux, la preuve, regardez !

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    « Ah ça décoiffe l’équitation parfois ! ...

    Qu’est ce que nous avons encore dans notre boîte aux lettres Internet ? De drôles de symboles, qui vont se nicher au cœur de mots comme sœur, bœuf, nœud, chef-d’œuvre, jaune d’œuf... et même Lætitia : L-A « E dans l’A » T-i, T-i, A...

    Vous avez compris, ce sont ces lettres qu’on soude depuis toujours mais que délient de plus en plus nos journaux, magazines, prospectus, affiches, cartes de restaurant et même vœux de fin d’année que les sagouins écrivent « vo-eux » ! Ces 2 lettres qui s’étreignent ainsi sont dites ligaturées ! Quelle classe ! Les ligatures détrompent le train-train typographique ! C’est si joli cet E dans l’A ou cet E dans l’O ! Voyez plutôt ces quelques spécimens en majuscule comme dans Œil, Œdème, Œdipe, Œsophage ! Ces digrammes étaient utilisés déjà chez les Romains puis au Moyen Âge, pour gagner de la place et économiser de l’argent, car graver la pierre ou calligraphier sur parchemin a toujours coûté cher ! Bien d’autres ligatures ont existé et vous les rencontrerez encore dans de vieux ouvrages, comme le double « F » ou le « S-T »...

    L-A « E dans l’A » T-i T-i A...Bonne nuit ma fifille... Chhûûtt !

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    « Allez, debout tout le monde ! Fini la sieste !

    Il y a d’ailleurs un signe typographique qui marque l’énergie, le peps, l’action : c’est le point d’exclamation. Le point d’interrogation, lui, est beaucoup plus dubitatif, et pour cause... Il regarde pensivement vers la gauche, vers le passé, vers la phrase qui vient de s’écrire, alors que le point d’interrogation est frontal et sûr de lui. Grevisse avait choisi ces deux signes pour illustrer son « Français correct », d’ailleurs...

    Et le point d’ironie, me direz-vous : quoi, qu’est-ce, où, comment, pourquoi, et dans quel état j’erre ?!

    Le point d’ironie ressemble à ça [   ]. Il fut créé par Alcanter de Brahm, alias Marcel Bernhardt à la fin du 19e siècle. Ce signe était censé indiquer que la phrase devait être prise au second degré... Bien d’autres signes typographiques comme celui-là furent inventés, mais sans succès, nous y reviendrons ... [DRRIIING!]

    [J-Mi]   - Tiens, on sonne?!

    [Facteur]     - La cassette de M. D... d’Épinois !

    [J-Mi]   - Ah, merci ! ... On commence la séquence suivante par son histoire de balle de ping-pong... Au revoir facteur !

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    « M. Gérard D..., d’Épinois gagne donc notre coffret habituel de films comiques, plus, surprise !, le premier Astérix porté à l’écran : « Astérix et Obélix contre César ! » Vous pouvez voir toutes ces cassettes s’étriper derrière moi ! ... Et notre petit héros gaulois à moustache va nous ramener à la typographie, bien sûr, et au clavier - au Clavier, très drôle ! - que vous utilisez pour nous écrire !

    D’où vient ce mot « astérisque » ? Du grec et du latin, « aster », étoile, astre. Cette petite étoile indique un renvoi, ou un appel de note qu’on trouvera généralement dans la marge du texte ou en bas de page. On utilise également l’astérisque dans certains récits pour masquer le nom d’une personne ou d’un lieu : « Monsieur Z*** ne nous faisait pas rire avec ses petits airs de prof ! Si jeune et déjà vieux c** ! »

    L’astérisque est bien utile aussi sur Internet : elle permet de faire des recherches en ne triant que sur certains débuts ou fins de mots... mais vous savez tout ça !

    Allez, place aux enfants : attention mon petit, cours, saute si tu veux, mais... astérisque et périls - hum !

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    « Le symbole numéro [#], le « croisillon », l’« octothorpe » que j’évoquais il y a quelques laps, vous savez d’où il vient ? D’une ligature latine, lui aussi ! Il s’agit de la lettre « N » - pour « numerus », nombre - qui était surmontée d’une barre mais dont la barre est descendue peu à peu au bas des jambes du « n ». Incroyable de voir comme les moines, les copistes et autres scribes du Moyen Âge avaient tout inventé ou presque en matière de typographie ! À croire qu’ils seraient tout à fait cool aujourd’hui devant un clavier d’ordinateur !

    Donc, les mots arrobe ou arobase [@] : ils viennent de ce que des traducteurs de manuels techniques où apparaissait pour la première fois ce signe, durent s’adresser à un imprimeur reproduire ledit signe. Cet imprimeur leur a montré un catalogue ou se trouvait un caractère ayant à peu près la même graphie. Mais ce caractère correspondait à tout à fait autre chose : c’était le symbole d’une unité de poids espagnol, l’arroba !

    Eh oui ! L’histoire s’écrit souvent par accidents !

[Déguisement clown]

    En voici d’autres... des accidents ! Arroba, arroba les petits !

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    « Oui, je sais que vous piaffez d’impatience, voici la suite de nos histoires de courrier, clavier, machines à écrire et dactylographies... Outre, donc, le point d’ironie d’Alcantar de Brahm, furent proposés par certains écrivains quelques signes de ponctuation nouveaux: Hervé Bazin par exemple, proposa quelques points « d’intonation », ils se promènent autour de moi. Vous pouvez les retrouver sur papier dans son livre « Plumons l’oiseau » ou dans le « Que sais-je ? » consacré à la ponctuation... Raymond Queneau, quant à lui, proposa le point d’indignation, sorte de point d’exclamation retourné [I].

    Mais rien de cela ne prit, pas même les symboles graphiques qui s’échappent de la bouche du capitaine Haddock quand il est en rage !

    En revanche, on trouve depuis plusieurs années en messagerie électronique ces sympathiques personnages que sont les « smileys » - pardon, les « frimousses » en bon français du Journal Officiel, ou les « binettes » comme on dit au Québec. Regardez-les en tournant la tête, comme ça : ils clignent de l’œil, font la gueule ou s’étonnent. Débarqueront-ils un jour dans les livres et les journaux ? On verra...

    Séquence pipi / zizi / culs nus : 3 points de suspension...

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    « Il y a encore beaucoup de symboles tapis au fond du clavier. Surtout aux étages et au sous-sol. Car vous aurez remarqué qu’en combinant plusieurs touches il y a moyen de produire des choses dingues, comme des poèmes lettristes grecs ou des calligrammes cyrilliques ! Il suffit de faire simultanément ALT, TAB, Control, étoile, 9, puis « pomme paragraphe » avec le nez, puis J + 5 avec le coude pour obtenir le symbole de l’Euro par exemple ! Facile !

    D’autres monnaies sont présentes sur le clavier, dont le dollar. Vous savez d’où vient son nom ? De l’espagnol « dolera », qui vient de l’allemand « Thaler », qui vient du nom d’une vallée - la « Joachim Thal » - ou était frappée une monnaie en usage dans toute l’Europe sous Charles Quint !

    Le « S » traversé d’une barre ou deux est d’origine mystérieuse : peut-être un « 8 » déformé, car la « dolera » espagnole valait 8 « réales »... Peut-être l’image d’un drapeau en forme de « S » avec deux barres symbolisant le détroit de Gibraltar ? Peut-être un « P » barré en biais comme le symbole du « Peso »... Quien sabè !

    Bon, j’en vois qui baillent au fond du poste... Allez, à cheval !

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    « Ah, Fred a réussi à déchiffrer les propositions monochromes du docteur T..., voyons ça :

- Tableau Brun : « Brins de tabac dans la poche d’une bure de moine »

- Tableau Violet : « Caviar de lie d’aubergines aux lilas de Parme »

- Tableau Rose : « Saumons et alevins de Provence découvrant le pot »

- Tableau Argent : « Recherche de mercure mort ou vif »

- Tableau Or : « Des alchimistes en paillettes se passent des pépites »

    Pas mal, bravo ! Et à l’avenir, cher Docteur, soyez gentil d’utiliser le clavier que nous venons de détailler pendant une heure, ce sera plus lisible !

    Voilà, c’est fini, l’adresse où envoyer vos cassettes est toujours la même : « Souriez, vous êtes filmés », BP 6, Schaerbeek 6.

    N’oubliez pas le concours téléphonique que nous organisons au 0900 - 40 - 909, appelez vite, on vous expliquera tout au bout du fil, vous pouvez gagner, là aussi, des coffrets vidéo comme M. D...

    [OFF] : - « Octothorpe ! »

    [J.-Mi] : - « Octothorpe toi-même, Fred ! À bientôt ! »

 

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