L’eau

 

 

    « Bonsoir à tous et bienvenue sur le plateau de « Souriez, vous êtes filmés ! » Un plateau toujours aussi zen — sobre et chic — un véritable écrin destiné à recueillir vos vidéos de vacances les plus surprenantes et drôles ! À propos, les vacances ? Bien ? On va voir ça dans un instant...

    Évidemment un tel décor n’est pas sans évoquer quelques déserts célèbres : la Vallée de la Mort aux États-Unis, le Sahara et le Kalahari en Afrique, le désert de Gobi en Asie, ou même l’Australie dont 80% des surfaces sont comme un immense bac à sable ! Tiens, vous savez ce qui définit un désert ? Eh bien c’est la quantité d’eau de pluie qu’il reçoit par an : moins de 10 cm d’eau par an c’est un désert, bonjour la soif !

    Dans ce studio, il en tombe encore moins... Heureusement que j’ai prévu une carafe avant d’entrer, elle est cachée là [...] — Pas vrai, Fred !? Ouh, ouh, Fred !

    Il est à la cantine avec la stagiaire esquimau... Bravo... Allez, on s’éclate avec une première compil’ de saison : de l’eau, du sable et du soleil ! — et toujours pas de stagiaire ! ... »

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    « C’est donc guidés par la soif — la soif d’apprendre, bien sûr — que nous allons nous rafraîchir les méninges avec quelques molécules d’hydrogène et d’oxygène. Mais commençons par une citation de Lord Byron — c’est toujours chic une citation, c’est invérifiable et ça permet de briller pour pas cher — Lord Byron, donc : « Avant que la douleur le lui enseigne, l’homme ne sait pas quel trésor est l’eau » — fermez les guillemets !

    Oui, vous commencez à le savoir, on vous le répète sur tous les tons dans la presse, à la télévision et à la radio : l’eau sera l’enjeu principal du 21e siècle, hips, pardon !

    Plus que le pétrole, l’huile d’olive ou le vin rouge, c’est le litre d’eau qui fera et défera les empires ! D’ailleurs les factures qui nous tombent dessus régulièrement sont là pour en témoigner. Vous savez qu’il faut 3 euros maintenant pour remplir une baignoire !

    — [...] Ah c’est qu’ils sont gros les euros !

    Bien, on reparle de tout ça après les films suivants, consacrés entre autre au golf, merveilleux sport qu’on peut suivre du club-house, un verre à la main, devant sa télé, juste à côté du 18...

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    « D’où vient l’eau que nous avons sur Terre ? Tout le monde a appris à l’école le cycle océan / évaporation / nuages / pluie / ruissellement — quel joli mot ! — et retour à la case départ ‘océan’. La quantité totale d’eau reste donc constante sur notre planète, on n’en crée ni n’en détruit, elle tourne en rond. Mais comment est-elle apparue alors, vous entends-je murmurer ? Eh bien elle vient... des étoiles ! Les centaines de milliards de tonnes de roches, poussières, météorites et autres pommes de terre volantes qui se sont agglutinées pour former notre planète, contenaient de l’eau liée chimiquement à d’autres molécules. Cette eau, au fur et à mesure que la Terre grossissait, s’est constituée puis vaporisée car la chaleur et la pression devenaient trop fortes. La vapeur a remonté du centre du globe vers l’extérieur, s’est échappée comme d’une bouilloire, s’est mélangée à d’autres gaz et a fini par produire notre première atmosphère. Laquelle atmosphère, une fois saturée d’ozone, de gaz carbonique et autres joyeusetés, se déchira pour nous offrir un premier déluge... C’était le début d’un cycle dans lequel nous sommes toujours aujourd’hui...

    Voici donc, en direct de l’arche de Noé, quelques animaux exotiques qui n’ont pas trop souffert du mal de mer !

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    « Si l’on veut parler de l’eau sur Terre, il est impossible d’ignorer l’Amazone, le plus long, le plus grand et le plus superlatif des fleuves. Il fait plus de 7000 kilomètres de long, soit la distance New York - Naples — tout l’océan Atlantique plus une demi-Méditerranée ! Son embouchure pourrait recevoir toute la Belgique — dingue, non ?! Son nom ? Il lui a été donné par un explorateur espagnol, peu de temps après la découverte de l’Amérique, par allusion aux combats qu’il a menés sur ses rives contre de prétendues « femmes guerrières » (les Amazones de la mythologie) — en réalité des Indiens à longue chevelure...

    Ce fleuve gigantesque naît dans la cordillère des Andes et reçoit plus de 500 affluents, dont 20 énormes fleuves longs de plus de 1500 km. Le Rio Negro, le Tapajos ou le Xingù, par exemple, roulent plus d’eau que les trois fleuves mythiques que sont le Congo, le Gange et le Brahmapoutre !

    Plus fou encore : la pente moyenne du fleuve n’est que de 2 à 3 centimètres par kilomètre , pour toute la partie brésilienne ! L’Amazone se traîne à 3 km/h à peine, ce qui est la vitesse d’un marcheur relax, comme moi, là, regardez ! Allez, voici d’autres bains et toilettes !

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    « Un autre OVNI aquatique qu’il faut évidemment évoquer, c’est Venise. On a beau la connaître, l’avoir vue en photo ou au cinéma, Venise reste un aérolithe insaisissable, tombé sur Terre un jour de folie. Construite sur une centaine d’îlots, traversée par 200 canaux qu’enjambent 400 ponts, Venise est interdite de voiture et a droit, rien que pour ça, à toute notre sympathie. Si vous avez des enfants, allez-y : la ville est un paradis pour les piétons. Les places, les terrasses, les ruelles ombragées sont infiniment nombreuses et les risques de tomber à l’eau pratiquement nuls, même pour la belle-mère !

    Venise est le lieu d’un carnaval qu’il ne faut même plus décrire. Alors que l’Europe grelotte encore, prendre un « espresso » au café Florian, parmi les masques 18e baignés de soleil, est un plaisir rare.

    Il y a le festival du cinéma aussi, début septembre, et la fameuse Biennale qui disperse tous les 2 ans l’art contemporain aux quatre coins de la Sérénissime : quel bonheur !

    Mais c’est l’eau, omniprésente, qui fait le charme de la ville. Son malheur aussi : l’« acqua alta » revient régulièrement rappeler aux humains qu’ils sont fragiles — comme leurs constructions : on relève alors le bas de son pantalon, et l’on prie Neptune pour qu’il retire ses marées ! Maestro, quelques images d’été, per favore !

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    « Si la quantité totale d’eau sur Terre ne varie pas, les humains, eux, ont toujours plus besoin d’eau potable pour leur consommation — 3 litres par jour, en moyenne — et d’eau douce pour leur agriculture. Or tous les réservoirs naturels se dégradent. L’eau des lacs et des rivières s’empoisonne lentement, les nappes souterraines s’épuisent, les pluies s’acidifient et les banquises fondent. Cela n’aurait pas ému le capitaine Haddock : du moment qu’il reste du whisky !

    Donc, disais-je, avant d’aller passer vos vacances sur le Jourdain, renseignez-vous : les Israéliens et les Palestiniens s’étripent pour son eau. Pareil pour les sources de l’Indus, du Brahmapoutre et du Gange que revendiquent l’Inde et le Pakistan. La Turquie, elle, veut construire des barrages sur le Tigre et l’Euphrate, au grand dam — c’est le cas de le dire — de l’Irak et de la Syrie. Les eaux du Nil, très en amont d’Assouan, sont disputées par le Soudan et l’Égypte. Même le Danube est source de tension entre Roumains et Bulgares... Quant à l’eau de Spa, n’en parlons pas !

— « Sur le pont d’Avignon, on y danse, on y danse ! ... »

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    « L’eau a inspiré de nombreux artistes, car elle est le mouvement de la vie même, qu’elle ruisselle — quel beau mot ! —, qu’elle jaillisse d’une source, ou qu’elle se fracasse comme une vague de Hokusai, cet immense peintre et dessinateur japonais.

    Vous avez certainement vu déjà l’une des 250 toiles de la série des « Nymphéas » de Claude Monet. Elles représentent un étang, couvert de nénuphars et de fleurs aquatiques. Une passerelle enjambe parfois la scène. À l’âge de 57 ans Monet décida de ne travailler plus que chez lui, dans sa propriété de Giverny, près de Paris. Et là, durant près de 30 ans, jusqu’à sa mort en 1926, il peignit — il peignit — et il peignit encore cette somptueuse série de « Nymphéas » — mélange d’ombres, d’eau et de vibrations colorées. Vous pouvez admirer 10 grands panneaux presque abstraits au Musée de l’Orangerie, à Paris, et une composition magnifique à la « Tate Modern » qui vient d’ouvrir à Londres.

    Il faudrait encore évoquer Turner, ses ciels et ses marines, ou les préraphaélites et leurs Ophélies noyées, ou le « Jardin des Délices » de Jérôme Bosch, mais basta ! Il est temps d’aller jouer à la balle !

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    « Quelques chiffres sur l’eau à présent — tiens, à propos de chiffres, vous avez remarqué que dans toutes les discussions à table ou au bistrot, il y a toujours quelqu’un qui veut vous clouer le bec avec des chiffres « qu’il a lus hier dans le journal, c’est officiel... » — et gna-gna-gna ? Sauf qu’après vérification tous ses chiffres sont faux, ou vieux de 30 ans, ou avec un zéro en trop, bref, n’importe quoi — mais voilà, c’est trop tard, il a déjà embarqué la plus jolie fille du groupe avec ses statistiques à la con ! Pardon ! Je m’énerve !

    Nos chiffres à nous, en revanche sont 100% garantis, pas vrai Mademoiselle — comment déjà ? Pauldottirssen ?!

    Vous savez, chère enfant, combien d’eau il faut pour produire un kilo de blé ? — Une tonne ! Et un kilo de riz ? — Quatre tonnes et demie ! Et six œufs ? — Six tonnes ! Six mille litres d’eau pour 6 œufs de poule stupides, vous vous rendez compte ?! Je ne vous dis pas le gâchis quand on mange une omelette avec un peu de riz et une tranche de pain ! D’autant qu’il faut laver l’assiette après !

« Allez, je sens qu’on va faire un carton chez les écolos ce soir... »

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    « Les sources, les fontaines, les eaux jaillissantes ont toujours été l’objet d’une adoration presque mystique dans l’Antiquité. Pures, limpides et douces, ces eaux surgies des entrailles de la Terre semblaient données aux hommes par les Dieux. Le mythe de l’éternelle jeunesse est né très vite : la fontaine de Jouvence ! On croyait qu’il suffisait de s’y désaltérer pour devenir immortel : elle fut d’abord placée au Paradis, dans le Jardin d’Éden, au pied de l’Arbre de Vie. Puis on l’a cherchée sur Terre et notamment en Floride, sur les traces de Christophe Colomb et de l’Eldorado...

    L’eau de source fut mise en scène très tôt dans des fontaines de plus en plus monumentales, et la ville de Rome est emblématique à cet égard. Il faut avoir vu la « Fontana di Trevi », célébrée par Fellini dans « La dolce vita » avec Anita Ekberg et Mastroianni, ou celle du Bernin piazza Navona, pour voir à quel point les artistes, fontainiers et ingénieurs ont su célébrer l’eau avec fastes.

    Les lions de la Piazza del Popolo — qui crachent de merveilleux jets plats, éclairés au crépuscule par des lumières dorées — ne sont pas mal non plus... Ah, l’Italie !

    Mais revenons sur terre avec des gens un rien maladroits !

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    « Toutes les chutes que nous venons de voir me font penser que l’eau ce sont aussi des catastrophes épouvantables. Songez aux naufrages, comme le Titanic — où l’on trouve l’eau à la fois sous forme liquide, brouillardeuse et glacée ! Pas mal, non, les trois états de l’eau rassemblés au même moment en un seul lieu — mais tragique. D’ailleurs l’homme n’a jamais vraiment aimé cet élément, trop étranger pour lui. Les marins se méfient de l’eau et ne la quittent jamais des yeux, ils la surveillent comme le lait sur le feu. La plupart d’entre eux ne savent pas nager d’ailleurs...

    L’eau ce sont les inondations, les barrages qui cèdent, les digues submergées, des pluies diluviennes, des rivières en crue, des coulées de boue, des avalanches de neige, des raz-de-marée... Mais surtout l’eau disperse et répand la pollution, les poisons ou les maladies. Les larves de nombreux insectes se développent et se disséminent dans l’eau, causant de terribles fléaux comme le paludisme, la leishmaniose, la fièvre jaune, le choléra, la poliomyélite...

    Bon, j’en vois quelques-uns qui font la gueule, là, au fond du poste, on arrête d’évoquer ça. Mais on continue encore un peu à nous vautrer dans la boue — avec quelques moteurs, regardez !

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    « Dès qu’on s’intéresse au volcanisme, on tombe sur des dégagements de vapeur. Des mots comme « fumerolle », « mofette » et « solfatare » évoqueront pour certains de drôles de machins qui puent — et ils auront raison. Regardez l’équation derrière moi [... ] : à gauche l’hydrogène sulfuré des solfatares — beuark ! —, à droite l’eau et le soufre qui en résultent.

    En revanche les geysers, d’origine volcanique aussi, vous ont un côté beaucoup plus sympathique. Pourtant le principe est le même c’est une bouilloire posée sur le gaz — avec un siphon. Un siphon, font, font... pardon !

    Le plus célèbre geyser du parc Yellowstone s’appelle « Old faithful », le « vieux fidèle ». Contrairement à la légende, il ne crache pas son jet à intervalles réguliers : cela va de 30 minutes à une heure et demie. Mais il a de bonnes joues : l’eau, brûlante, monte à plus de 50 mètres !

    « Geyser »en islandais signifie « jaillissement » mais c’est en Nouvelle-Zélande que fut mesurée, au début du siècle, la colonne d’eau la plus haute : 450 mètres !

— « Une tour Eiffel et demie, chapeau ! »

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    « Voilà, voilà, c’est reparti, j’ai eu juste le temps de finir ma chope... euh, mon verre, bien sûr, puisque l’eau est le thème de cette émission de rentrée ! Et qui dit eau dit thermalisme avec « H » ! Les « termes » comme ceci [...] étant des loyers, les « thermes » comme cela [...], avec « h », étant des douches, des bains bouillonnants, des hydro-massages mais surtout des hectolitres de liquide à ingurgiter !

    Ce « h » après le « t » vient du grec « thermos » qui veut dire frigobox — pardon, chaleur ! Car ce fut près de sources d’eau chaude que les Grecs construisirent leurs premiers temples, dès le début de leur civilisation. Dans l’Odyssée on voit d’ailleurs Ulysse se faire soigner, lors d’un naufrage, par les eaux chaudes que lui offre Circé.

    Bref, le thermalisme est un phénomène ancien. On le croyait moribond et le voilà qui reprend vigueur dans les années 80, grâce à la thalassothérapie d’abord, puis aux stages de remise en forme et autres « fermes de beauté »... « Fermes de beauté »...on croit rêver... Moi c’est à un « astroport du drainage » que je devrais faire appel, pas vrai Fred ?! — Bien... On enchaîne avec quelques chutes...

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    « Je ne voulais pas le croire, mais il existe désormais toute une série de bars à eau à Paris. Des bars à eau...je ne vous dis pas la folle ambiance qu’on y trouve certains week-ends après minuit !

    Car les eaux se goûtent et se dégustent, désormais, comme les vins. Le problème, pour les goûteurs professionnels, est de trouver une eau neutre, une eau de référence par rapport à laquelle émettre un jugement : l’eau distillée, par exemple, ne convient pas : manquant d’acidité, de calcium, de bicarbonate, de chlorures et de magnésium, l’eau distillée est trop différente de la salive. Elle a donc mauvais goût et ne peut servir de référence. Mais une fois tombés d’accord, on goûtera l’eau en 3 étapes, comme le vin : par l’œil, par le nez et par la bouche.

    L’œil vérifie la turbidité de l’eau. Les eaux de source et les eaux minérales étant généralement transparentes, peu d’informations viendront de là.

    Le nez, lui, distingue déjà les trois grands types d’eaux : les eaux sulfureuses — qu’on met rarement en bouteille —, les eaux dites « du robinet » qui sont dégazées et traitées au chlore, et les eaux de source ou minérales qui sont en général inodores.

    Quelques rires d’après boisson, avant de continuer...

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    « Mais l’essentiel se passe en bouche, bien sûr ! Je parle du goûteur d’eau — c’est la suite du plateau précédent où nous vîmes l’œil et le nez, tout le monde suit ?

    Le nez, entre parenthèses, sera parfois « métallique » — comme disent les professionnels : ils hument alors un zeste de fer, de manganèse ou de cuivre. Il sera parfois « de pierre à fusil » ou « acide ». Le mot « minéral » rappelle une odeur de craie humide ou de terre, et celui de « pharmaceutique » est probablement au bicarbonate qui évoque l’aspirine...

    La bouche, elle, essaiera de percevoir les équilibres et les harmonies, comme pour le vin. Une touche salée est apportée par les sulfates et les chlorures, de même que par les sels de magnésium, lesquels ajoutent souvent une pointe d’amertume. Les saveurs alcalines se retrouvent dans les eaux bicarbonatées, tandis que le calcium joue un rôle de liant et de modérateur.

    Il y a les effets mécaniques sur le palais, bien sûr, dus aux gaz éventuels, ou au caractère subtilement astringent et constricteur de certaines eaux...    Voilà pourquoi l’on dit de quelques unes qu’elles sont plus plates, plus lourdes ou même « plus désaltérantes » que d’autres...

    Allez, d’autres bêtises à présent...

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    « Ah, l’eau, les piscines, nager... Qu’y a-t-il de plus voluptueux qu’un bain ? Deux bains, bien sûr... Merci, Fred !

    Je me souviens de vacances en Grèce où l’eau était tellement claire et transparente qu’on était pris de vertige en voyant le fond, là, tout en bas, loin, loin... J’ai dû me calmer, respirer un grand coup et refuser d’imaginer qu’un monstre quelconque puisse surgir et me dévorer, là, comme un vulgaire surfeur Australien...

    J’attends les JO avec impatience, tiens, à propos d’Australie. Dans une dizaine de jours nous aurons droit aux concours de plongeons, aux courses d’aviron, aux nageurs avec des pieds de 40 centimètres, c’est pratique, ça remplace les palmes ! Mais surtout... la natation synchronisée !

    Ah, ces jeunes filles maquillées au rouleau ! Ces sourires spontanés ! Ces maillots à paillettes ! Ces pince-nez vissés comme des serre-joints ! Cette cambrure du pied, ces mollets tendus ! —Et puis les musiques aussi, entre le cirque et les soldes au rayon layette !

« Le petit Jean-Mi est demandé à la caisse 9 ! C’est l’heure du dodo ! »

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    « Voilà, c’est avec cette dernière série de vidéos d’enfants en pleine forme que nous allons prendre congé.

    J’aurais aimé comme toujours vous parler de deux ou trois autres petites choses en rapport avec l’eau — l’histoire des clepsydres par exemple, ces horloges à eau qui ... non — Fred me fait signe de la

boucler... L’histoire des moulins aussi, des puits, des barrages, des cascades comme celle d’Iguazu ou du Niagara... — Notre adresse ?

    C’est juste, nous poursuivons notre offre d’avant les vacances, continuez à nous envoyer vos cassettes, spécialement celles que vous avez tournées cet été, notre adresse n’a pas changé : « Souriez, vous êtes filmés ! », Boîte postale 6, 1030, Schaerbeek 6 . Celles qui passeront à l’antenne seront récompensées, comme toujours !

    Vous connaissez ce film de 1968, « The Swimmer » ? Burt Lancaster rentre chez lui après une garden-party, mais au lieu de passer par la rue, il passe par les jardins de ses voisins et par leurs piscines, c’est presque aussi beau qu’« American beauty ». Le film est de Frank Perry, mais c’est Sidney Pollack qui tourna la scène finale, poignante — ça va j’ai compris, l’équipe a soif — à la fois prochaine !

 

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