Échecs rétrogrades

(part III)

Le problème suivant (diag.9) appartient au genre dit « rétro-rébus ». Les lettres portées sur le diagramme cachent des pièces d’échecs qu’il va falloir deviner d’abord (la convention veut que lettres et pièces soient en relation bi-univoque – mot compliqué pour dire qu’à chaque pièce correspond une et une seule lettre, et qu’à chaque lettre correspond une et une seule pièce). Maintenant la question : quel fut le dernier coup joué dans cette partie ? Solution ici.

[Lettres P, I, E, C, E, placées respectivement en c6, d6, e6, f6 et g6]

Diag.9

Pour résoudre le problème ci-dessous (diag.10), il faut bien regarder la position, surtout la première rangée – un peu dérangée justement ! Voici la question : « Cette position survint après le 12^e coup blanc ; où furent prises les pièces noires ? » Solution (en anglais) proposée par Joost de Heer, ici.

Diag. 10

Ce problème-ci (diag.11) est la version corrigée du 441/16 qui parut en janvier 1995 dans Europe Échecs. On demande de trouver le dernier coup joué, sachant que la position du diagramme fut atteinte dans le minimum de coups possibles, Blanc et Noir collaborant à ce projet. Ça se note ainsi dans les revues spécialisées : « PCPJ : dernier coup ? », PCPJ voulant dire Plus Courte Partie Justificative [en anglais SPG, soit Shortest Proof Game]. Regardez bien la première rangée blanche, c’est déjà la moitié de la solution – laquelle se trouve... ici.

Diag.11

Le problème suivant (diag.12), dédié à Pascal Wassong, fut envoyé à la liste Rétro en septembre 1995. La stipulation dit : « Les blancs viennent d’effectuer une capture ; peuvent-ils encore roquer ? » Solution ici (en anglais avec traduction française).

Diag. 12

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